Né à la fin des années 80 dans un comté rural du centre de l’Angleterre, c’est à l’âge de quatre ans que sa famille déménage en France. Une mixité culturelle se traduisant par des influences musicales recherchées. Ce déracinement soudain ne fut que bénéfique pour Richard Allen qui se plonge à corps perdu dans la musique. Une échappatoire émotionnelle passée aux côtés de John Martyn, Joni Mitchell, voire Nick Drake dans les oreilles. Cette découverte de nouvelles sonorités authentiques marque ainsi la trajectoire musicale de l’artiste.
En 2014 sort The Front Room, un premier album ne laissant place qu’à la voix suave d’Allen accompagné de sa guitare. Deux ans plus tard, Richard Allen nous propose un EP de quatre titres, High, dans la lignée de son premier album. Quatre titres avec lesquels on sent qu’Allen ose plus et continue assurément sa quête musicale débutée quelques années plus tôt. Cette quête arrive ainsi à son terme avec la sortie en novembre 2020 d’un deuxième album Locust Tree Lane. Ayant peaufiné le moindre arrangement jusqu’au plus infime détail, c’est un incontestable travail d’orfèvre que nous propose Richard Allen. De sa plume sincère à ses arrangements débordants d’émotions, il arrive sans difficulté à nous transporter dans son univers.