FRIEDA
A propos
Des choeurs, des beats, et des confessions qui libèrent. Entre envolées gospel, rythmiques et Frieda crée une pop vibrante, prenante sur laquelle elle pose sa voix aussi puissante que vulnérable. En français, elle chante les douleurs qui nous rongent derrière nos sourires forcés et nous invite à nous libérer. Comment résister à son appel ?« Je veux pas la vie qu’on veut pour moi, Je veux pas la vie sous avatar, Je veux pas la vie qui me crie que je dois tout changer chez moi ». Avec ces mots puissants en ouverture de son premier projet, Frieda annonce la couleur avec une assurance turbulente : elle arrachera son authenticité coûte que coûte. Dès sa tendre enfance, la jeune artiste a suivi la voie tracée pour elle : enfant modèle, bulletins stellaires et même bête à concours confrontée très tôt à l’exigence d’une formation de piano au Conservatoire, de ses 7 à ses 16 ans. Étouffée par la pression de la performance, la chanteuse trouve alors refuge (et plus tard l’inspiration) dans la collection de vinyles de son père, un trésor où se mêlent les plus grandes divas écorchées (Nina Simone, Ella Fitzgerald), des negro-spiritual et les plus grands noms de la chanson française.
Plus tard, lorsqu’elle poursuit son cursus avec une classe préparatoire et une école de commerce de premier plan, Frieda s’échappera de nouveau grâce à des premières scènes où elle façonnera son timbre en reprenant Amy Winehouse à Alicia Keys....Pour son premier virage, Frieda devient programmatrice musicale et fait monter sur scène les plus grands artistes internationaux. Après un burn-out et une dépression, Frieda trouvera le salut en montant elle-même sur scène. L’artiste consacre trois ans à peaufiner sa musique, à donner à travers la France des concerts-performances solo qui suscitent de l’émotion, du soulagement et des larmes. Son arme secrète ? Un show vocal et théâtral puissant, dans lequel elle donne du pouvoir à son public en normalisant ses combats les plus intimes. Repérée par différents tremplins (Chorus, Give Me Five), Frieda enchaîne les concerts sur le bouche à oreilles et répand sa vision du monde sur son compte Instagram et différents médias (Konbini, Tapage, Paulette...).« Derrière le soleil », son premier EP, condense toutes les choses, réelles ou imaginées, qui l’ont empêchée de se réaliser et qu’elle a longtemps dissimulées derrière une aura solaire. Le disque fait le compte des injonctions qui s’exercent dans notre profonde intimité, des épreuves personnelles pour s’en dépouiller et de quête de liberté : « J’en ai eu assez de me retrouver en dissonance totale avec ce que je renvoyais à l’extérieur », dit-elle. Une quête de liberté racontée en 7 titres, décrivant chacun une étape unique. C’est un disque-baume qui s’écoute à chaque étape mouvementée de notre existence, pour pleurer ou sortir la tête de l’eau.
Dernière d’une sororerie de quatre, musicienne et engagée, comme ses parents avant elle, Frieda fait vivre son engagement au quotidien, notamment sur Instagram où sa série créative Frieda Shorts a cumulé plus d’un million de vues. Elle a aussi monté le Pawa Club, des « empowerment parties » pour redonner de la force aux personnes vulnérables, donne des ateliers de chants en puissance, et transmets son message auprès de jeunes publics. Ses prêches à l’allégresse trouvent leur véritable mesure sur scène dans ses concerts aux allures de grandes messes 2.0. Frieda a déjà donné plus de soixante dates, partagé la scène de l’Afropunk festival avec Janelle Monáe, Ibeyi et Solange, et joué en première partie de Sandra Nkaké. Elle ne s’appelle pas Frieda pour rien. Le pseudonyme qu’elle s’est choisi est le féminin d’un prénom masculin germain qui signifie « protecteur », « puissant » et « roi ».
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